L’avenir de nos assiettes se situe en majorité dans l'entomophagie

Entre crises, guerres et surpopulation, les problématiques alimentaires sont pointées du doigt depuis des dizaines d'années. Aujourd'hui, notre chère Terre n'est déjà plus en capacité de tous nous nourrir.

Dans un peu moins de 30 ans, en 2050, la population de la Terre est estimée à 10 milliards d'habitants… Imaginez un peu les conséquences de ce goulot d'étranglement si nous ne réagissons pas assez tôt sur la question de l'alimentation.

Bien qu'il existe déjà des initiatives à ce propos - notamment avec l'émergence des protéines végétales, de la viande de synthèse ou encore des légumes et herbes cultivés sous LED - nous nous sommes penchés sur la question de l'entomophagie.

Membre partisan de la Food Tech, nous nous positionnons comme distributeur et revendeur multimarques de produits à base d'insectes ou de protéines d'insectes qui conviennent aussi bien à l'alimentation humaine qu'animale (chats et chiens).

Les insectes, une source fiable de protéines

La consommation d'insectes par l'homme ou entomophagie n'est pas réellement une nouvelle forme d'alimentation. Elle existe depuis l'aube de l'humanité et s'est progressivement perdue dans la plupart des pays occidentaux. Elle a laissé place, dans ces mêmes pays, à une image de dégoût vis-à-vis des petits invertébrés.

Il en est autre en Asie, en Océanie, en Afrique et en Amérique Latine. Les insectes sont reconnus comme des mets de choix et de qualité dans les traditions culinaires, mais aussi dans la gastronomie de nombreux pays de ces zones.

Le contexte actuel redonne un souffle nouveau à la place des insectes dans l'alimentation des pays occidentaux. Sous l'impulsion de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), la consommation d'insectes comestibles est devenue à la fois une tendance mais aussi une urgence sanitaire. Depuis 2015, la réglementation européenne autorise la circulation et la mise sur le marché de produits à base de vers de farine séchés - larves du coléoptère Tenebrio Molitor - pour favoriser l'émergence de nouveaux aliments classés “Novel Food”.

Pour rappel, et selon la Commission Européenne, “Ce nouvel aliment peut être utilisé comme insecte séché entier sous forme de collation ou comme ingrédient d'un certain nombre de produits alimentaires, par exemple sous forme de poudre dans des produits protéiques, biscuits ou produits à base de pâtes.” De plus, elle l'intègre “comme une source de protéines de substitution qui peut soutenir la transition de l'UE vers un système alimentaire plus durable”.

Une source de nutriments. La protéine provenant des insectes est complète en matière de nutrition. Acides aminés, vitamines B12, fibres et minéraux, omégas 3 et 6… il s’agit d’une véritable source durable et adaptée au bon fonctionnement du corps humain et animal.

Une plus-value pour le secteur du sport et de la nutrition. Selon des études, les aliments à base de farine d’insectes pourraient être utilisés et consommés afin d’accompagner les sportifs dans la régénération musculaire et la performance.

Un usage multisectoriel. Sans parler de consommation directe, l'élevage d’insectes peut servir à d’autres fins : économiques (apiculture et sériciculture), agricoles (pour la protection des cultures), médicales (asticothérapie), scientifiques (sélection végétale et lutte chimique), éducatives, récréatives et ludiques (entomologie).

Une nécessité dans la biodiversité. Pour ce qui est du maintien de l’équilibre de Dame Nature, à l’instar des abeilles, les autres insectes jouent un rôle fondamental. Leur présence a un effet considérable dans les processus suivants : fertilisation des sols, bioconversion, contrôle des nuisibles par la lutte biologique, reproduction végétale par la pollinisation des plantes et biodiversité.

Une alternative environnementale. L’élevage et la consommation d’insectes réduisent sur le long terme l’impact environnemental de l’industrie alimentaire. Contrairement à l’industrie carnée, il en faut peu pour produire et élever des insectes - peu d’eau et peu d’espace. Comptez environ 800 L/kg pour 1 hectare d’insectes, contre 3 800 L/kg pour 2,5 hectares de volailles, 55 000 L/kg pour 3 hectares de porcins et 16 000 L/kg pour 10 hectares de bovins. Autres chiffres non négligeables, 80% de l’insecte est comestible contre 55% du poulet et 40% du porc et du bœuf. En matière d’émission de gaz à effet de serre, la production d’insectes représente 99% de moins que la production bovine.

Le saviez-vous

Les fourmis, elles aussi, pratiquent la culture et l’élevage d’insectes (entomoculture). Elles sont chargées d’élever des hémiptères (cochenilles, pucerons et punaises) afin de récolter leur miellat sucré et de les manger.

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